Pancréas : la progression alarmante du cancer enfin décryptée par la recherche👇👇

 

Lorsque plusieurs membres d’une famille sont concernés, la vigilance s’impose. Dans ces cas précis, un suivi médical personnalisé peut être envisagé.

Notre environnement sous la loupe des chercheurs

Environnement urbain pollué

Les scientifiques explorent également la piste environnementale. Polluants atmosphériques, résidus de pesticides, conservateurs alimentaires… autant de suspects potentiels, même si les données manquent encore pour établir des certitudes. Notre rythme de vie effréné, avec son stress chronique et son alimentation industrielle, pourrait également peser dans la balance.

Ce cancer se déclare majoritairement entre 60 et 70 ans. Son dépistage précoce reste un défi majeur, car il évolue souvent silencieusement durant ses premiers stades.

 
 

Autrefois rare, le cancer pancréatique connaît une inquiétante recrudescence, avec une hausse de plus de 50% des diagnostics en une décennie. Les spécialistes tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme face à cette pathologie devenue l’une des plus redoutables.

Une inquiétante progression des cas depuis 30 ans

 

 

Les statistiques révèlent une hausse alarmante du nombre de diagnostics entre 1990 et 2018 : +2,7% annuels chez les hommes et +3,8% chez les femmes. Si cette courbe ascendante se maintient, ce cancer pourrait se hisser au deuxième rang des cancers les plus mortels, juste après celui des poumons. Mais quelles raisons expliquent cette progression constante ?

Tabac et alcool : des dangers avérés

Pancréas humainCet organe discret, niché derrière notre estomac, est indispensable à notre digestion et à l’équilibre glycémique. Quand une tumeur s’y installe, son diagnostic tardif complique souvent la prise en charge. 

Parmi les coupables identifiés, la cigarette et les boissons alcoolisées arrivent en tête. Les experts du Circ leur attribuent 20 à 30% des cas. Autre élément à considérer : le diabète de type 2, qui multiplierait le risque par 1,8.

Le Dr Hollebecque, oncologue spécialisé, tempère cependant : « Nous ne disposons pas encore de toutes les clés pour comprendre cette augmentation fulgurante », reconnaît-il.