Quatre ans après la disparition de mon mari, un chien m’a apporté la veste qu’il portait le jour de sa disparition

Sans un mot de plus, j’ai tourné les talons et je suis sortie de la cabane. Je n’ai pas regardé en arrière. Je n’en avais pas besoin. Le Jason que j’aimais était parti. Peut-être qu’il était parti bien avant le jour de sa disparition, et que j’ai été la dernière à m’en rendre compte.

Le chemin du retour m’a semblé plus long, plus lourd. Chaque pas me rappelait que je laissais une partie de ma vie derrière moi, une partie que je ne retrouverais jamais. J’ai à peine remarqué les arbres, les ombres grandissantes, le mal de mes jambes. Mon esprit était engourdi, mon cœur creux.

Une femme triste qui se promène dans les bois | Source : Midjourney

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